Forme de l’état : République présidentielle
Président de la République : Ilham ALIEV
Premier ministre : Artur RASI-ZADE
L’Azerbaïdjan est un État unitaire centralisé.
Administrativement, le pays est composé de 66 districts, dont 59 sont situés en Azerbaïdjan, 7 au Nakhitchevan ; et de 12 villes, 11 situées en Azerbaïdja, et 1 au Nakhitchevan. La république autonome de Nakhitchevan est enclavée dans le territoire arménien. A l’exception de la république autonome de Nakhitchevan, les districts ne disposent pas de gouverneurs et d’assemblées territoriales.
La constitution azerbaïdjanaise confie l’essentiel des pouvoirs au chef de l’Etat, élu tous les cinq ans au suffrage universel, sans limitation dans le nombre de mandats depuis la réforme constitutionnelle de 2009. Dirigé par un Premier ministre aux pouvoirs limités, le gouvernement est dominé par le parti présidentiel, le « Nouveau parti d’Azerbaïdjan » (YAP), qui contrôle avec ses alliés la grande majorité des sièges au Parlement (le « Milli Majlis ») depuis les élections législatives de novembre 2005. En l’absence de débat public et d’accès aux grands médias, l’opposition, en proie à des dissensions internes, peine à se faire entendre d’une population largement dépolitisée.
Les élections présidentielles du 15 octobre 2008 et du 9 octobre 2013 ont chaque fois vu la réélection d’Ilham Aliev avec 87% puis 84% des suffrages. Le scrutin de 2013 a été évalué comme non-conforme aux principes démocratiques par le BIDDH (OSCE). Organisées alors que ce dernier a dû renoncer à y envoyer une mission d’observation du fait des restrictions imposées par l’Azerbaïdjan, les élections législatives du 1er novembre 2015 ont permis au YAP d’accroître son emprise sur le Parlement, au détriment d’une opposition quasi-absente.
Une réforme constitutionnelle, validée par référendum le 26 septembre 2016, inclut notamment l’allongement du mandat présidentiel de 5 à 7 ans, la création de deux postes de vice-présidents de la République nommés par le président ainsi que la possibilité pour ce dernier de dissoudre le Parlement en cas d’instabilité gouvernementale.