La Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, Gaza et les hauteurs du Golan sont des territoires occupés par Israël depuis 1967. Les colonies sont illégales en vertu du droit international. En conséquence, il existe des risques liés aux activités économiques et financières dans les colonies israéliennes.
Les transactions financières, les investissements, les achats, les approvisionnements ainsi que d’autres activités économiques dans les colonies ou bénéficiant aux colonies, entraînent des risques juridiques et économiques liés au fait que les colonies israéliennes, selon le droit international, sont construites sur des terres occupées et ne sont pas reconnues comme faisant partie du territoire d’Israël. Cela est susceptible d’entraîner des litiges liés à la terre, à l’eau, aux ressources minérales et autres ressources naturelles, qui pourraient faire l’objet d’un achat ou d’investissement, comme des risques réputationnels.
Il est rappelé que les déplacements dans la Bande de Gaza (ainsi que dans la péninsule du Sinaï) restent formellement déconseillés, même aux personnes ayant sur place des attaches familiales et quel que soit le point d’entrée utilisé (terminal d’Erez avec Israël ou terminal de Rafah avec l’Egypte).
Les citoyens et entreprises qui envisagent des activités économiques ou financières dans les colonies sont appelés à solliciter un avis juridique approprié avant de procéder à ces activités.
Il n’existe pas encore de législation palestinienne concernant la consommation d’alcool ou de drogues. Dans ces conditions, les lois jordaniennes (en Cisjordanie), égyptiennes et du mandat britannique (dans la Bande de Gaza) sont susceptibles d’être appliquées par les tribunaux.
S’agissant des délits de mœurs, les lois égyptiennes, jordaniennes et britanniques sont aussi susceptibles d’être appliquées par les tribunaux. De très lourdes peines sont prévues en ce qui concerne les abus sexuels sur les personnes de moins de 16 ans.
Les zones frontalières d’Israël avec Gaza, le Liban, la Syrie et l’Egypte restent des zones de tensions où la situation peut dégénérer rapidement et sont en conséquence déconseillées sauf raison impérative.
Les affrontements les plus violents se concentrent à Hébron et dans les alentours, ainsi que dans le nord de la Cisjordanie. Des heurts circonscrits mais récurrents sont également à signaler à proximité des checkpoints et des camps de réfugiés, notamment sur la place Jacir à Bethléem.
Il est déconseillé de se rendre à Hébron et dans les alentours. La plus grande vigilance est recommandée dans le reste de la Cisjordanie, en particulier dans le nord et à proximité des camps de réfugiés et des checkpoints. D’une manière générale, les risques sont plus élevés sur les axes routiers reliant les localités que dans les villes elles-mêmes.