De 0 à 650 : Installation des communautés villageoises du delta de l’Orénoque.
De 650 à 950 : Premières migrations caraïbes en provenance du bassin de l’Amazone.
15 juin 1502 : Lors de son quatrième voyage dans les Caraïbes, Christophe Colomb débarque en Martinique.
1626 : Création de la compagnie de Saint Christophe, regroupant marchands normands et corsaires, qui deviendra en 1635 et sous le patronage de Richelieu, la Compagnie des îles d’Amérique.
1635 : La Martinique devient une colonie française.
1636 : Autorisation de l’esclavage sur le territoire des Antilles françaises.
Vers 1650 : La Compagnie des îles d’Amérique en difficulté vend la Martinique au gouverneur du Parquet.
1664 : La Compagnie des Indes occidentales, fondée par Colbert, rachète la Martinique à son propriétaire.
1674 : La Compagnie est dissoute et la Martinique comme les Antilles deviennent colonies françaises.
1685 : Colbert conçoit le Code noir qui définit les relations entre maîtres et esclaves et qui divise la société entre trois groupes (blancs libres, noirs esclaves et affranchis mulâtres ou noirs libres).
Jusqu’à la Révolution française : La Martinique domine politiquement et surtout commercialement la Guadeloupe.
1794-1815 : Les Anglais gouvernent l’île. Maintien du système esclavagiste.
1815 : La Martinique revient définitivement à la France.
27 avril 1848 : Abolition de l’esclavage.
8 mars 1902 : L’éruption du volcan de la montagne Pelée provoque la disparition de la ville de Saint-Pierre et de ses 30 000 habitants.
De 1940 à 1943 : La Martinique est soumise comme toutes les Antilles françaises au pouvoir autoritaire d’un haut commissaire du gouvernement de Vichy, l’amiral Robert.
1946 : La Martinique devient un département français d’Outre-mer (DOM). Pour la première fois, elle est représentée à l’Assemblée nationale et au Sénat.
1958 : Par référendum, les Martiniquais choisissent l’intégration à la communauté française plutôt que l’indépendance.
1974 : La Martinique est promue au rang de région.
1983 : Création du Conseil régional de la Martinique.
1998 : Alfred Marie-Jeanne est élu président du Conseil Régional
2000 : L’Assemblée nationale adopte la Loi d’orientation pour l’outre-mer (LOUM) qui institue dans les DOM un « congrès » aux pouvoirs limités.
2001 : Maire de Fort-de-France depuis 47 ans, Aimé Césaire (87 ans), poéte-apôtre de la « négritude », laisse la place à Serge Létchimy, du Parti progressiste martiniquais (PPM), qu’il a fondé. Le député indépendantiste et président du Conseil régional Alfred Marie-Jeanne remporte 39% des voix aux élections municipales.
2004 : Après plusieurs années de baisse de fréquentation, un plan de relance du tourisme est adopté. Yves Dassonville, 24e préfet de la Martinique, remplace Michel Cadot.
2006 : L’Union européenne met fin à son soutien à la banane antillaise.
2008 : Comme en France, le temps est à la protestation ; ce sont les professeurs martiniquais qui font entendre leurs voix. L’année est également marquée par le décès d’Aimé Césaire. Des obsèques nationales lui ont été rendues le 20 avril 2008 à Fort-de-France, en présence du chef de l’État. Un grand discours a été prononcé par Pierre Aliker, son ancien premier adjoint à la mairie de Fort-de-France, âgé de 101 ans.
2009 : En février, la Martinique entame une grève générale pour protester contre la vie chère et les bas salaires. Cette grève s’est étendue sur plus d’un mois jusqu’à ce que syndicats, patrons et gouvernement arrivent à un compromis.
2010 : Lors des élections régionales qui se sont tenues en mars, Serge Letchimy devient président du Conseil régional.
2011 : Le 10 janvier, les électeurs de Martinique et de Guyane se sont prononcés par référendum contre l’autonomie accrue de leurs départements.