Iième millénaire av. J.C. : civilisation indo-européenne dite « des terramares » dans la plaine du Po. Ier millénaire av. J.C. – civilisation des Villanoviens; installation des Italiques.
VIIIème siècle av. J.C. : les Grecs fondent des colonies sur les côtes méridionales et en Sicile.
VI-Ve siècle av. J.C. : domination du centre par les Etrusques. IIIe
IIe siècle av. J.C. : vainqueurs de Carthage, les Romains sont les maîtres de la Méditerranée Occidentale.
91-89 avant J.C. : la guerre italique, ou guerre sociale, accélère la formation d’un Etat romano-italique.
58-51 avant J.C. : conquête de la Gaule par César.
27 avant J.C. : Auguste, unificateur de l’Italie. Au cœur de l’immense Empire romain, l’Italie perd peu à peu son rôle directionnel.
1er siècle après J.C. : introduction du christianisme. Vème siècle – invasions barbares, fin de l’Empire romain d’Occident.
535-555 : l’Italie devient en grande partie byzantine.
800 : Charlemagne est sacré Empereur à Rome et son fils Pépin, roi d’Italie; mais les Byzantins s’accrochent dans le sud, Venise est en passe de devenir indépendante.
XIIème siècle : renouveau économique, effervescence idéologique, essor des villes (Pise, Gênes, Milan, Florence, Venise).
Xvème siècle : apogée de la Renaissance italienne ; création du duché de Savoie (1416).
XVIème siècle : ambitions françaises sur l’Italie. Décadence florentine.
XVIIème siècle : l’Italie est sous la prépondérance espagnole. XVIIIème siècle – domination des Habsbourg d’Autriche.
1792-1799 : l’Italie passe progressivement sous l’influence française (annexion de la Savoie et de Nice ; occupation de la république de Gênes) ; formation de « républiques sœurs ».
1802-1804 : la république italienne, d’obédience française.
1805-1814 : Napoléon, souverain du royaume d’Italie.
1815 : après le Congrès de Vienne, l’Autriche retrouve ses possessions italiennes.
1846-1849 : Risorgimento, révolution (1848) et échec de la « guerre de libération nationale ». Le Piémont (Cavour) devient le centre du mouvement pour l’unité.
1860-1870 : achèvement de l’unité italienne ; proclamation du Royaume d’Italie avec Victor-Emmanuel (1861), annexion de la Vénétie (1866) et de Rome (1870).
1878 : mort de Victor-Emmanuel II ; avènement d’Humbert 1er.
1922 : Mussolini, maître d’une Italie soumise dès lors au régime fasciste.
10 juin 1940 : l’Italie entre en guerre aux côtés de l’Allemagne.
juillet 1943 : arrestation de Mussolini.
1946 : un référendum fait triompher la République.
1949 : l’Italie adhère à l’OTAN, dont le commandement sud établit son siège à Naples.
27 mars 1957 : signature du Traité de Rome qui établit une communauté économique entre l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.
1978 : enlèvement et assassinat d’Aldo Moro Président de la Démocratie- chrétienne par les Brigades rouges.
17 février 1992 : Début de l’enquête « Mains propres » avec l’arrestation de Mario Chiesa à Milan; elle explosera en avril avec la mise en cause des anciens maires Parti Socialiste Italien (PSI) de la métropole Lombarde Messieurs Tognoli et Piliteri, pour aboutir au fil des mois à l’implication des partis politiques traditionnels et des régions de la péninsule.
5-6 avril 1992 : élections législatives se traduisant par un affaissement des partis traditionnels (Démocrates Chrétiens (DC) en dessous de 30% pour la 1ère fois depuis 1945) et le succès des partis protestataires (Ligue à près de 10%). 18-19 avril 1993 – consultation référendaire. Les électeurs manifestent leur rejet du système politique traditionnel et de la partitocratie, en approuvant massivement la plupart des référendums abrogatifs dont celui introduisant un scrutin majoritaire uninominal pour l’élection du Sénat (83% de oui).
28 avril 1993 : formation du gouvernement Ciampi.
27 mars 1994 : élection législatives qui voit la victoire du centre droit.
10 mai 1994 : formation du Gouvernement Berlusconi (l’Alliance Nationale – Mouvement Social Italien (MSI), Forza Italia, Ligue du Nord et CCD – Centre Chrétien-Démocrate).
22 décembre 1994 : démission de Silvio Berlusconi.
7 janvier 1995 : formation du Gouvernement Dini.
16 mai 1996 : formation du 1er gouvernement de centre-gauche, suite au succès de l’Olivier aux élections législatives du 21 avril. M. Romano Prodi Président du Conseil.
25 septembre 1996 : réintégration, après 4 ans de change flottant, de la lire dans le S.M.E.
22 janvier 1997 : adoption définitive par le Parlement de la loi instituant la commission bicamérale pour les réformes institutionnelles, chargée de redéfinir la carte constitutionnelle du pays.
mai 1998 : les efforts du gouvernement Prodi en matière d’assainissement économique permettent à l’Italie de participer au premier train de l’euro en janvier 1999.
9 octobre 1998 : chute du gouvernement Prodi.
21 octobre 1998 : formation du gouvernement D’Alema.
24 mars 1999 : Romano Prodi est nommé Président de la Commission européenne.
13 mai 1999 : élection, au premier tour, de M. Carlo Ciampi à la Présidence de la République.
décembre 1999 : démissionnaire le 18, M. D’Alema est reconduit à la Présidence du Conseil le 21.
13 mai 2001 : la coalition de centre droit (Maison des libertés) remporte les élections législatives. M. Berlusconi est nommé chef du gouvernement.
juillet 2001 : des émeutes en marge de la réunion du G8 provoquent la mort d’un manifestant.
1er janvier 2002 : l’euro remplace la lire.
mai et juin 2003 : L’Alliance Nationale et la Ligue du Nord , deux partis de la Maison de Libertés, sortent affaiblis des élections locales. Bien qu’écarté par Forza Italia, l’hypothèse d’un remaniement ministériel devient envisageable. La gauche est marquée par l’absence de leadership et table sur M. Prodi pour les prochaines élections législatives.
1er juillet 2003 : l’Italie prend la Présidence du Conseil de l’Union Européenne (UE).
2005 : Mort du pape Jean Paul II et élection du pape Benoît XVI (le cardinal allemand Ratzinger).
2006 : Silvio Berlusconi est battu aux élections législatives. La victoire revient à Romano Prodi, chef de la coalition de centre gauche. Le 10 mai, Giorgio Napolitano, âgé de 80 ans et ancien communiste, est élu président de la République.
2007 : Romano Prodi donne sa démission. Toutefois, devant la confiance que lui accorde le sénat le 28 février, il conserve sa place à la tête du gouvernement.
2008 : Après la démission de Romano Prodi en janvier, les élections du mois d’avril redonnent le pouvoir à Silvio Berlusconi et à une grande coalition de droite autour de son parti, Forza Italia (qui sera dissous en 2009).
2010 : Aux élections régionales de mars 2010, la coalition du centre droit de Berlusconi ravit quatre régions à l’opposition de gauche, dont celle de Rome. En réalité, le véritable vainqueur de ces élections est la Ligue du Nord, le parti populiste d’Umberto Bossi (allié de Berlusconi), qui poursuit son expansion dans le Centre-Nord, et fait un score de 13% au niveau national.
Novembre 2011 : La crise des dettes souveraines européennes pousse Silvio Berlusconi à la démission. Il est remplacé à son poste de président du Conseil par Mario Monti, ex-commissaire européen chargé du marché unique.
Février 2012 : Le naufrage du paquebot de croisière Concordia au large de la Toscane fait 32 morts et 7 disparus.
Mai 2012 : Un violent tremblement de terre frappe la région de l’Émilie-Romagne.
2013 : Les élections de février débouchent sur une impasse. Enrico Letta est nommé président du Conseil à la tête d’une coalition précaire gauche-droite. Le Mouvement 5 étoiles, fort de ses 25%, refuse toute alliance.
2013 : Décision inédite au Vatican depuis six siècles : Benoît XVI renonce à la papauté. En mars, il est remplacé par l’Argentin Jorge Mario Bergoglio, premier pape latino-américain et jésuite, qui prend le nom de François.
2014 : En février, après un vote de défiance au sein du Parti démocrate, Enrico Letta cède sa place de président du Conseil à Matteo Renzi, 39 ans, maire de Florence.