Flux & IDE en milliards $
- 2002: 12,38
- 2003: 5,01
- 2004: 12,11
- 2005: 20,30
- 2006: 22,66
- 2007: 44,41
- 2008: 41,49
- 2009: 9,09
- 2010: 2,28
- 2011: 6,51
- 2012: 4,77
- 2013: -5,11
Economie
Le « modèle suédois », fondé sur la négociation entre partenaires sociaux, la prise en compte de leur importance par le gouvernement, la place déterminante des conventions collectives dans le droit du travail et un rôle fortement redistributeur de l’Etat, a été profondément affecté par la crise du début des années 90, caractérisée par l’effondrement d’une bulle immobilière, une hausse brutale du taux de chômage et des déficits publics importants.
La Suède a alors adopté une série d’importantes réformes structurelles (réforme des retraites, libéralisation des services publics, gestion rigoureuse des finances publiques et entrée dans l’Union européenne en 1995) lui permettant de s’adapter à la mondialisation et d’afficher de bons résultats.
Compte tenu de son ouverture à l’international et de l’importance relative de la zone euro comme client, le pays reste dépendant de la conjoncture internationale et européenne et les soubresauts de l’économie mondiale ont durement touché les marchés financiers suédois. La résilience de l’économie suédoise reste toutefois étonnante.
La situation du marché du travail s’est progressivement améliorée et le chômage se stabilise. Des mesures nouvelles en dépenses sont également venues cibler des faiblesses bien identifiées de l’économie suédoise (lutte contre le chômage des jeunes, investissements dans les infrastructures routières et ferroviaires). Le principal défi pour la Suède (pointé par la Commission européenne) reste la surchauffe immobilière et le niveau trop élevé de l’endettement des ménages (170% de leur revenu disponible).
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre M. Löfven a indiqué que ses priorités seraient la lutte contre le chômage et le renforcement de la compétitivité de l’économie suédoise. Il a jugé préoccupant le déficit actuel, de l’ordre de 1% du PIB.
Repères économiques
PIB : 444,2 Md€ en 2015
PIB par habitant (2015) : 44.421 €
Taux de croissance : 4,1% en 2015, prévision 2016 : 3,4%
Taux de chômage : 7,4 % en 2015
Taux d’inflation : 0,7% en 2015
Solde budgétaire public : 0% en 2015, prévision 2016 : -0,4%
Balance commerciale (2015) : + 1,8 Md€ (export. : 126,3 Md€ – import. : 124,5 Md€)
Principaux clients (2015) : Norvège (10,1%), Allemagne (10%), Etats-Unis (7,2%), Royaume-Uni (7,0%), Danemark (6,8%), Finlande (6,6%) Principaux fournisseurs : Allemagne (17,9%), Pays-Bas (8,0%), Norvège (7,8%), Danemark (7,7%), Chine (5,9%), Royaume-Uni (5,5%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 1,4 %
- industrie : 26,0 %
- services : 72,6 %
PIB en milliards $
- 2002: 263
- 2003: 331
- 2004: 381
- 2005: 389
- 2006: 420
- 2007: 487
- 2008: 513
- 2009: 429
- 2010: 488
- 2011: 563
- 2012: 543
- 2013: 579
Taux de chômage %
- 2002: 5,3%
- 2003: 5,9%
- 2004: 6,6%
- 2005: 7,8%
- 2006: 7,1%
- 2007: 6,2%
- 2008: 6,3%
- 2009: 8,4%
- 2010: 8,7%
- 2011: 7,8%
- 2012: 8,1%
- 2013: 8,1%
PIB Taux de croissance %
- 2002: 2,1%
- 2003: 2,4%
- 2004: 4,3%
- 2005: 2,8%
- 2006: 4,7%
- 2007: 3,4%
- 2008: -0,6%
- 2009: -5,2%
- 2010: 6,0%
- 2011: 2,7%
- 2012: -0,3%
- 2013: 1,5%